Imaginez : une paisible agence bancaire… Tiens, près de chez vous !
- “Monsieur Albert“, un riche et vieux client courtisé par les deux employées. D’autant plus courtisé qu’il apporte dans son caddy une fortune qu’il vient de gagner (dit-il) en jouant au PMU.
- Ginette, une vieille, peu fortunée mais très futée, qui entre à son tour et surveille avec attention le comptage des liasses qui sortent du caddy.
- Johnny, Laura et Gabriel qui font irruption, armés et masqués
dans la banque.
- Laetitia, jeune femme de banlieue convoquée au sujet de son découvert.
- LE DIRECTEUR d’agence, peu aimée de son personnel, que l’on va extirper de son bureau.
Et bien voilà ! Reste plus qu’à piquer le flouze, le blé, l’oseille et les thunes et à se tirer et en moins d’un acte, la comédie est bouclée ! Ouais…
Sauf que…
- Sauf que Johnny déclenche l’alarme par erreur,
- Sauf qu’un nouveau commissariat vient d’être inauguré à 200m et que les flics débarquent illico,
- Sauf
que Ginette a été la “nounou“ de Laura, l’un des trois gangsters,
- Sauf que Johnny, fan inconditionnel du vrai Johnny, trimballe sur lui l’original d’une photo inestimable et volée de son idole,
- Sauf que “monsieur Albert“ dévoile un passé douteux et que, fort de son expérience, il prend en mains la suite des opérations,
- Sauf que LE DIRECTEUR, les temps sont durs, a déjà opéré
quelques “emprunts“ dans les coffres,
- Sauf que Le policier qui vient négocier reconnaît en “monsieur Albert“ le fameux “Bébert l’arnaqueur“, gangster présumé rangé
des voitures,
- Sauf que la recette du champ de courses voisin vient d’être dérobée selon la méthode “Bébert“,
- Sauf que les deux employées profitent de la situation pour se venger de
leur supérieur tyrannique,
- Sauf que LE DIRECTEUR refuse, malgré sa hiérarchie, de partir comme otage avec Johnny,
- Sauf que le caddy d’Albert et celui de Ginette ont le même fabricant,
- Sauf que la
retraite de la police, eh ben… C’est pas le nirvana,
- Sauf que quand tu croques dans la pomme, et que tu te prénommes Adam, t’as beau être flic…
Bref,
trois actes ne seront pas de trop !